Comment faire de l’IA et du Nocode des remparts aux compétences et au coût technologiques ?
- Par
- Pollen
- Publié le
- 04/01/2024
- Temps de lecture
- 2min
Francis Lelong, cofondateur de Sarenza et CEO de Alegria.tech, une agence spécialisée en solutions logicielles et digitales Nocode, en est convaincu : la prochaine révolution digitale se trouve dans les outils d’IA et le Nocode. Avec une expérience de 20 ans dans le développement d’entreprises digitales, il nous explique en quoi ces outils vont drastiquement réduire les barrières liées aux compétences technologiques et au coût technologique, et nous livre les critères de réussite d’un projet d’automatisation.
Tu expliques que le Nocode et l’IA vont réduire les barrières liées aux compétences technologiques et au coût de la technologie. De quelle manière ?
À partir du moment où l’essentiel de la création de valeur vient de la technologie, on peut considérer que le codage est une compétence indispensable. Or, il faut savoir que seulement 0.3% de la population mondiale sait coder. Et que parmi ces 0.3%, il n’y a que 15% de femmes. Lorsque l’on n’a pas accès à cette compétence, il faut payer des personnes qui savent coder : le coût technologique était donc très élevé.
Aujourd’hui, ces barrières sont en train de tomber parce que l’on arrive à mettre dans les mains des personnes qui ne savent pas coder des outils technologiques capables de réaliser 85% de ce que sait faire un développeur. On assiste alors à un changement de paradigme aussi important que celui de l’arrivée du smartphone il y a 15 ans. Ces nouvelles technologies vont impacter tout le monde et tous les secteurs avec un gain de productivité de l’ordre de 20 à 30% ! Mais pour avoir de tels résultats, il va falloir se former à ces nouveaux outils d’IA (ChatGPT, Mistral…) et de Nocode (Air Table, Make, Notion…).
Selon toi, qu’est-ce qui fait qu’un projet d’automatisation est une réussite ?
À mon sens, pour qu’un projet d’automatisation soit une réussite, il faut respecter trois conditions :
1/Se fixer des objectifs clairs. Concrètement, qu’est-ce que l’on cherche à faire ? Améliorer la qualité d’un service ? Être plus scalable ? Avoir un meilleur confort de travail ?
2/Choisir les bons outils technologiques à utiliser. Les projets d’automatisation s’inscrivent dans le temps, généralement on commence par un projet et d’autres arrivent par la suite. Il est donc nécessaire de choisir des outils qui pourront accompagner le projet actuel et ceux à venir. Pour faire les bons choix, plusieurs éléments sont à prendre en compte : la taille de l’entreprise, la sécurité, etc.
3/La qualité du service rendu par l’automatisation. Parfois, des automatisations ne remplissent pas les attentes parce qu’elles ne sont pas bien développées ou tombent en panne. Or, la pérennité de la mise en place de l’automatisation est un critère de succès.
Exemple : dans le domaine du service client, l’IA produit une réponse personnalisée à partir d’une base de données. L’opérateur a juste à relire la réponse pour s’assurer qu’elle est correcte. C’est donc un gain de productivité de +50%.
Dans sa formation « Automatiser grâce au Nocode et à l’IA », notre trainer Francis Lelong, cofondateur de Sarenza et CEO de Alegria.tech, vous apprend à créer des automatisations sans avoir besoin de compétences en développement web. Pour vous inscrire, c’est par ici !